Les Caprices de la Reine Erl

L’adresse en question est celle d’une demeure dans les hauts quartiers de Sherane, le genre d’endroit où des gardes font des rondes constante et surveille le moindre geste des gens qui n’ont pas le profil de l’endroit. Il va s’en dire qu’avec vos vêtements qui n’ont rien de noble, vous vous faite énormément regarder, voir suivre de loin par des gardes voulant s’assurer que vous n’allez pas faire de mauvais coup.

La maison de trois étages a beaucoup de charme; sa décoration est soignée et digne d'un membre de l'aristocratie, comme toute les autres autour d’ailleurs. Faite de briques blanches polies comme de l’ivoire, le mortier entre chaque brique a la couleur du bronze, une grande clôture en fer forgé et de haut buissons entoure la demeure.

Deux gardes portant des pourpoints violets où se trouvent un écusson représentant une grappe de raisin vert sous une couronne d’or en premier plan, et traversé en croix par une épée et un fléau en arrière plan, se trouvent à l’entré de la grille. Ils ont chacun un mousquet attaché à une sangle de cuir en bandoulière, une épée pend à leur flanc gauche et un fléau attaché à une ganse sur le flanc droit. Ils ouvrent la porte aux invités et referment derrière eux. Devant la demeure, un jardin décoré de rosiers rouges bien en fleur malgré le froid. L’air embaume la rose, un peu trop même. Le tout est très ostentatoire, peut-être un peu trop encore une fois.

Derrière la porte d’entré finement travaillé et sculpter d’une scène illustrant une jolie femme cueillant une grappe de raisin, il y a un hall d’entré tout aussi pompeux et rempli de fioriture où un valet accueil les preux aventuriers, les guidant ensuite dans la demeure. Les murs de chaque pièce sont orné de papier-peint à imprimés criard, fleurs d’or sur fond rouge, lys argenté sur bleu royal, arabesque jaune canarie sur fond violet.

Partout, des boiseries finement sculpté, des tapisseries, de larges moulures ciselé recouverte de feuille d’or, des sculptures, des tableaux, des animaux empaillés, des bibliothèques rempli de livre relié de cuir, des brocards en tissue exotique, des meubles en bois rare. On dirait que le propriétaire des lieux voulaient faire entrer dans une maison ce qui aurait du tenir dans un manoir complet. Toutes les pièces sont bourré et fait grand étalage de sa richesse, au point où ce n’est plus chic et de bon goût, ce n’est plus seulement faste, mais grotesque et étalant trop de richesse permise pour un seul homme.

Le valet amène donc les invités dans une petite pièce lambrissée du deuxième étage. Où ailleurs dessins, gravures et objets d’art s’entassaient dans chaque recoin, ici c’est jouets, peluches et divers objets de petite dame qui encombre la pièce. Dans un coin, un coffre ouvert laisse voir de nombreuses robes à froufrou, dans un autre, divers poupée de porcelaine on été jeter par terre négligemment, un ensemble de broderie a été abandonner au milieu, des pelotes de ficelles multicolore éparpillé un peu partout, des coussins de soie et de velours un peu partout sur le sol.

Sur un tapis d’hermine est posée une grande chaise en bois, un homme y est assied, bien droit et altier, sur ses genoux se trouve une enfant d’environs 10 ans mais vêtu comme une vrai dame qui s’amuse avec une pierre ressemblant à une émeraude aussi grosse qu’un noyau de pêche. Tout deux sont richement habillé, et les plis de leur vêtement, la façon dont tombe la robe, les capes, tout semble avoir été minutieusement calculé et placer comme s’ils allaient poser pour un peintre.